Le coaching exécutif, une perspective globale

 (Inspiré d’une toute récente  recherche de William Pennington)

Parmi les créneaux importants des professionnels du coaching, il en est un qui s’est développé de façon très dynamique depuis 20 ans. Ce créneau s’appelle le coaching exécutif. Mais quelle réalité spécifique recouvre ce vocable ?

 Selon W. Pennington, le coaching exécutif est un processus de développement assisté, qui se déroule à l’intérieur d’une relation tripartite, impliquant un coach exécutif professionnel (le coach), un cadre exécutif (le client) et une organisation (le commanditaire). Le coach agit surtout en tant qu’agent facilitant de changement, banc d’essai et challengeur. Il intervient généralement en approche individuelle, offrant un support au client, à travers une relation égalitaire de collaboration, à l’intérieur d’un espace confidentiel de créativité. Le but du coaching exécutif est de créer chez le client un changement bénéfique et durable de comportement, d’habiletés, de croyances, de valeurs, d’identité, d’intentions et de performance, pour le bénéfice du client et ultimement pour celui du commanditaire.

La facilitation du changement prend généralement la forme d’aide au cadre exécutif dans sa démarche visant à se mieux définir, à clarifier ce qu’il veut vraiment, qui il est profondément, ce qu’il fait (sa façon d’intervenir) et comment il peut développer davantage son potentiel. Le support porte aussi sur l’identification des réponses et la mise en œuvre des solutions.

La recherche précitée repose entre autre sur les réponses à un questionnaire rempli par environ 1200 coachs exécutifs de langue anglaise et de provenances multiples (USA, UK, Canada, Australie et autres). Il est intéressant de constater que ces coachs exécutifs sont eux-mêmes surtout d’anciens cadres exécutifs (50%) ou d’anciens experts-consultants d’affaires (28%). Par ailleurs, 88% des coachs exécutifs répondants étaient des entrepreneurs autonomes et externes aux entreprises, tandis que 11% étaient des coachs à l’emploi des entreprises impliquées dans le coaching exécutif.

La compilation des données ainsi recueillies permet d’affirmer que dans l’action, le coach exécutif parle 24% et écoute 71% du temps de l’entretien de coaching. Le 5% restant est fait de silence (propice à la prise de conscience, soit 4%) et de rire (1%). On sait déjà qu’en coaching, la présence et l’écoute sont les clés non négociables du succès. On sait aussi que la question puissante, celle qui génère la prise de conscience, est l’outil majeur du coaching. Le reflet (contenu et émotions), le résumé, le feedback percutant et la reformulation révélatrice suivent de près.

Quel cadre exécutif ne serait pas enchanté de bénéficier d’un tel support à son développement ?

 

Marcel Gemme, MCC, MSS

Si le cœur vous en dit, recevoir votre feedback me serait plaisir et d’un grand intérêt.

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