Préalable incontournable, la convention de coaching est une entente claire entre partenaires engagés. Elle précise les objectifs poursuivis et les modalités de collaboration. On dit que savoir où on va multiplie les chances d’y arriver et qu’autrement, on risque de se retrouver… ailleurs. Il existe 2 volets à cette compétence essentielle en coaching : La convention relative à la démarche globale de coaching et la convention à préciser au début de chacune des séances de cette démarche.
A) Pour la démarche globale :
Avant tout, il s’agit ici de saisir dans son ensemble la problématique du client et de formuler clairement les objectifs spécifiques poursuivis par le client. Autrement dit, on tente ici de définir la situation cible souhaitée par le client après la fin du coaching. On clarifiera aussi les rôles complémentaires (nature du partenariat, responsabilités respectives) de ce pacte de collaboration.
Il faudra aussi bien s’entendre sur les paramètres particuliers de la relation de coaching. Il ne s’agit pas de consultation, d’expertise, de formation ou de conseils. Le coach accompagne et stimule la réflexion de son client autonome et responsable. Il est assumé que le client possède en lui ses réponses (qu’il ignore à ce stade) et le potentiel d’atteindre ses objectifs. On s’assurera donc ici de clarifier l’adéquation entre les besoins du client et la nature particulière de l’approche coaching.
Chemin faisant, il importe de vérifier aussi à ce moment les affinités et le goût de travailler ensemble du client et du coach. La vie est trop courte pour travailler avec quelqu’un qui nous tombe vraiment sur les nerfs.
Enfin, on définira ici les modalités techniques de collaboration : nombre d’entretiens du mandat, fréquence, durée et lieu des rencontres, les requêtes, les tarifs, le mode de paiement, etc.
B) Au tout début de chaque séance :
Quatre questions fondamentales sont à clarifier dans les premières minutes de chaque séance de coaching : L’objet particulier de réflexion de cette séance (problématique), le résultat souhaité par le client à la fin de cette session de travail, les indicateurs de succès (au besoin, si le résultat est trop abstrait) et l’enjeu d’atteindre ce résultat (en quoi c’est important pour le client).
L’expérience nous apprend que l’habileté à savoir ce qu’on veut vraiment obtenir par une action est parfois à développer chez certains clients. Cette faculté est cependant un gage de succès et parfois un tout premier gain d’entreprendre une démarche de coaching…
La clarté de la convention de coaching est un repère essentiel d’évaluation (appréciation) de l’intervention de coaching. Autrement, on est dans une situation qui s’approche d’une conversation impromptue de salon. Le progrès vers les résultats poursuivis est à vérifier parfois pendant et toujours à la fin d’une séance de coaching.
Si la rigueur de l’entente est de mise, on gagne à faire preuve de souplesse et de créativité durant l’action, car celle-ci doit demeurer aussi vivante que possible (ex. modification des objectifs, du calendrier des rencontres, des techniques de travail, etc.). C’est ici que l’art du coaching et l’intuition entrent en scène… pour que la magie opère…